Souvent l’autoritarisme est mauvais conseiller.
Avant tout, je tiens à adresser des remerciements au Secrétariat National pour les prises de positions, argumentées et déterminées, exprimées avec constance sur deux dossiers particulièrement importants : celui, à plusieurs étages, de la réforme de l’assurance chômage et celui de l’actuelle réforme des retraites.
Mon intervention s’inscrit aussi dans la thématique de la démocratie sociale… de la démocratie tout court. Nous le constatons maintenant tous les jours : la France n’est pas à l’abri des dérives autocratiques qui ont émergé ou se sont accentuées à travers le monde ces dernières années. Certes, l’abus de l’article 49.3 de la Constitution ainsi que le recours par le gouvernement à un invraisemblable arsenal procédurier pour museler ses oppositions n’ont rien à voir avec les pratiques d’un Poutine ou Xi Jinping mais l’autoritarisme menace la démocratie dans notre pays.
La démocratie n’est jamais acquise : elle est constamment attaquée par les puissances de l’argent ou les ambitions de « Bonaparte au petit pied ».
La démocratie est un combat de tous les instants et dans toutes les composantes de la société. Y compris dans sa composante sociale que constitue le monde syndical.